Parmi les « Seven Summits », les sept plus hauts sommets des continents, le mont Kilimandjaro occupe une place à part : Hans Meyer, homme de science plutôt qu’alpiniste, le gravit pour la première fois en 1889. Avant tout pour l’honneur de son pays et de son Empereur : l’Allemagne de Frédéric Guillaume II, alors dirigée par son chancelier, le prince Otto von Bismarck. Pur fruit du colonialisme de l’époque, cette première ascension demeure méconnue aux yeux des Français. Et pour cause, l’Allemagne de Bismarck étant alors notre ennemi juré, pas question de mettre en avant cette réussite pourtant magistrale.
En septembre 2021, nous réalisions l'ascension du Manaslu au Népal, huitième plus haut sommet de la planète à 8 163 mètres. Retour sur cette expérience riche aussi bien dans sa préparation que dans sa mise en oeuvre. Un entretien animé par Eric Bonnem, fondateur de Secret Planet et également participant à l'expédition, et David Ducoin, responsable de la zone Himalaya chez Secret Planet. Un épisode que nous dédions à Pascal Pompei.
Dans cet épisode, nous revenons sur l’épopée de la conquête du Makalu, cinquième plus haut sommet de la planète à 8 485 m, jusqu’à son ascension victorieuse par les alpinistes français le 15 mai 1955. Depuis les débuts de l’himalayisme, il s'agit de la première et de la seule expédition à voir tous ses participants parvenir au sommet. Un coup de maître dû tout autant à une préparation et à une acclimatation minutieuses, qu’à la réussite de la reconnaissance de 1954, et à une chance exceptionnelle avec la météo. Retour sur cette aventure parfaite.
« Voilà sept jours que nous avons quitté le camp de base. C’est notre cinquième bivouac depuis le camp I. Il n’y a plus de ravitaillement, plus de possibilité de faire de l’eau : nos organismes se dégradent très rapidement. » À 6 500 mètres d’altitude, en cet hiver 1954, les six jeunes grimpeurs français engagés dans la face sud de l’Aconcagua, jouent leur va-tout. Ils ne survivraient pas à un bivouac supplémentaire. Dans l’indifférence propre à ces années où les nouvelles voyagent encore lentement, un drame se joue là-haut, au bout du monde, aux confins de ces terres australes mises à l’honneur par une autre figure de l’alpinisme : le guide suisse Matthias Zurbriggen, le vainqueur de l’Aconcagua. Le toit des Amériques, sommet débonnaire pour certains, enfer glacé pour d’autres, attire chaque année de nombreux prétendants. Et pour cause : il est l’un des sommets les plus accessibles du challenge des Seven Summits. Accessible ? Voire. C’est compter sans le vent redoutable qui souffle souvent en tempête. Retour sur les ascensions marquantes du plus haut sommet andin.
Gravir les Seven Summits. Sept sommets pour sept « continents ». L'Amérique du Nord avec son mont Denali (6 190 m) et l’Amérique du Sud (mont Aconcagua 6 962 m) se voient ainsi élevées au rang de continents à part entière. Soit. Mais les prétendants vont devoir, dans un premier temps, affronter deux extrêmes : l’altitude (Everest 8 848 m) et le budget. Car gravir le mont Vinson en Antarctique a longtemps été avant tout une affaire de finances. Retour sur le développement de l’alpinisme sur le continent glacé et sur l’historique des, dont Expeditions Unlimited s'est fait une spécialité.