Pionniers dans notre secteur dans la réalisation de web-conférences, forts d'une communauté de passionnés sur notre chaine Youtube, à l'occasion de la journée mondiale de la radio le 12 février, nous avons lancé notre chaîne de podcast dédiée au monde du voyage d'aventure et nature, du trek, de l'exploration et des expéditions extrêmes. Toutes les deux semaines, nous vous invitons à vivre une expérience à travers des reportages immersifs, des grands récits de grandes expéditions et de grands entretiens avec des spécialistes d'une région, d'une communauté traditionnelle ou d'une thématique dont nous sommes des experts. Nous espérons que ces petites escapades auditives vous plairont.
3 juin 1950, 14 heures, 8 091 m. Maurice Herzog et Louis Lachenal se photographient au sommet du premier 8 000 jamais gravi par l’homme. Quelques minutes de gloire, mais à quel prix ? Si Maurice Herzog a plutôt bien survécu au terrible drame de la descente et en a tiré célébrité et honneurs, on ne peut en dire autant de Lachenal, condamné au silence au nom de l’honneur de la République. Pour faire la différence entre l’héroïsme patriotique et la réalité humaine, démêler le vrai du faux, il faut prendre le temps de se pencher sérieusement sur les écrits de chacun afin d’aller au-delà du mythe
Pour accéder à la cime du Kangchenjunga, il aura fallu cinquante-six ans d’efforts intenses. D’abord la première “Haute Route” réalisée par Douglas Freshfield en 1899. Puis en 1905, Aleister Crowley, mage sulfureux, détermine le bon itinéraire d’ascension sur son versant sud-ouest. En 1929 et 1931, les Allemands livrent, sans succès, une lutte épuisante et parfois tragique sur l’éperon nord-est et la longue arête nord. Finalement, en 1955, c’est bien l’itinéraire initié par Crowley qui apporte la clé du succès aux Britanniques George Band et Joe Brown. Nous vous faisons revivre ces années intenses.
Depuis plusieurs années, grâce à notre grand ami, guide et explorateur, Dixie Dansercoer, tragiquement disparu au Groenland en juin 2021, nous avons développé un savoir-faire rare en snowkite d'expédition, qu'il s'agisse de traversées du Groenland, de l'Antarctique ou de l'Alaska. Grâce à lui, nous nous sommes rapprochés des meilleurs kiters polaires au monde et c'est dans cet esprit que nous développons aujourd'hui notre offre de programmes, avec quatre nouveaux séjours ou mini-expéditions guidées par le snowkiter français Michaël Charavin. Mika, pour les intimes, est probablement le kiter d'expédition francophone le plus expérimenté. Avec lui, nous proposons désormais quatre programmes de 8 à 10 jours en Norvège, dans une logique de rando plaisir en étoile, en itinérance, ou des stages en préparation de votre prochaine grande expédition. C'est également avec lui que nous organiserons nos grandes expéditions engagées au Groenland ou en Antarctique dans les années à venir. Une extraordinaire activité à découvrir dès cet hiver.
Nous avons relaté les tragédies allemandes des années 1934 et 1937 au Nanga Parbat, suivies de la victoire hallucinante de Hermann Buhl en 1953 sur le versant nord de Rakhiot. Sous la direction de l'indéboulonnable Docteur Karl Maria Herrligkoffer, les versants ouest du Diamir et enfin sud du Rupal vont céder au fil des ans. Mais “La montagne tueuse” n’a pas fini de sévir. Siegfried Löw, dans la voie Kinshofer du versant Diamir en 1962 d’abord, puis Günther Messner en 1970 dans le versant Rupal vont être eux aussi les victimes immolées à la redoutable montagne.