« Voilà sept jours que nous avons quitté le camp de base. C’est notre cinquième bivouac depuis le camp I. Il n’y a plus de ravitaillement, plus de possibilité de faire de l’eau : nos organismes se dégradent très rapidement. » À 6 500 mètres d’altitude, en cet hiver 1954, les six jeunes grimpeurs français engagés dans la face sud de l’Aconcagua, jouent leur va-tout. Ils ne survivraient pas à un bivouac supplémentaire. Dans l’indifférence propre à ces années où les nouvelles voyagent encore lentement, un drame se joue là-haut, au bout du monde, aux confins de ces terres australes mises à l’honneur par une autre figure de l’alpinisme : le guide suisse Matthias Zurbriggen, le vainqueur de l’Aconcagua. Le toit des Amériques, sommet débonnaire pour certains, enfer glacé pour d’autres, attire chaque année de nombreux prétendants. Et pour cause : il est l’un des sommets les plus accessibles du challenge des Seven Summits. Accessible ? Voire. C’est compter sans le vent redoutable qui souffle souvent en tempête. Retour sur les ascensions marquantes du plus haut sommet andin.
Gravir les Seven Summits. Sept sommets pour sept « continents ». L'Amérique du Nord avec son mont Denali (6 190 m) et l’Amérique du Sud (mont Aconcagua 6 962 m) se voient ainsi élevées au rang de continents à part entière. Soit. Mais les prétendants vont devoir, dans un premier temps, affronter deux extrêmes : l’altitude (Everest 8 848 m) et le budget. Car gravir le mont Vinson en Antarctique a longtemps été avant tout une affaire de finances. Retour sur le développement de l’alpinisme sur le continent glacé et sur l’historique des, dont Expeditions Unlimited s'est fait une spécialité.
9 mai 1956, 12h30 : le sirdar népalais Gyalzen Norbu (37 ans) et l’himalayiste japonais Toshio Imanishi (41 ans), se dressent sur l’étroite pyramide sommitale rocheuse du Manaslu (8 156 m). Pour la première fois, le sommet du Manaslu est foulé par l'Homme. Il aura fallu plusieurs tentatives pour réussir à gravir le huitième plus haut sommet du monde qui, aujourd'hui encore, reste une ascension mythique dans une vie d'alpiniste. Notre collaborateur et ami Didier Mille, guide de haute montagne, revient sur cette épopée hors du commun, interprétée par Jean-Michel Asselin.
C’est la passion de l’exploration et de l’aventure sous toutes ses formes qui nous a poussés à fonder Secret Planet puis, dans la foulée, son activité d’expéditions extrêmes Expeditions Unlimited. Et c’est donc bien avant de devenir le leader français dans les expéditions en haute attitude et polaires que nous nous passionnions déjà pour les grandes traversées océaniques sur des voiliers mythiques, avec des skippers d’exception, en mode exploratoire ou en course au large. Depuis 2010 et notre première transat sur un 6,5 m, depuis notre circumnavigation polaire sur 2 ans avec l’explorateur Gilles Elkaïm en 2014, nous avons navigué sur le trimaran de légende Acapella, avons participé à la mythique Fastnet, à des transats sur Class 40. Et c’est sur un Volvo 60, bateau de course, que nous allons notamment participer à la Sevenstar Round Britain & Ireland Race puis à la RORC Transatlantic Race… Une proposition inédite pour passionné(e) de voile ou pour tout mordu d’aventure détenant une bonne condition physique et rêvant d’autres horizons. Embarquement immédiat !
Mardi 31 mai 2022 à 17h15, un groupe composé de quatre personnes dont Éric Bonnem, fondateur de Secret Planet et Expeditions Unlimited, atteignait le sommet du mont Denali à 6 190 mètres. Une expédition sauvage et belle sur laquelle nous reviendrons prochainement, et qui nous a donné l'envie de replonger dans l'histoire des premiers alpinistes à avoir foulé cette superbe montagne près de 110 ans plus tôt, dans des conditions autrement plus héroïques ! Mont McKinley… Denali. La plus haute montagne d’Amérique du Nord, qui domine les territoires glacés du Yukon, a connu une histoire tumultueuse. Contrairement à la plupart des grands sommets, les premiers hommes à fouler sa cime n’étaient pas des alpinistes émérites, mais d’humbles prospecteurs, menés par un prêtre animé d’une foi mystique. Walter Harper, un métis de sang indien, Roger Tatum, Harry Karstens et le prêtre Hudson Stuck n’ont pas hésité, malgré leur manque d’expérience de la montagne, à affronter le géant de l’Amérique du Nord. Retour sur la conquête du « toit de l’Amérique du Nord ».