ALTITUDE D'ÉVOLUTION
(Sommet de l'Everest, versant nord © Jérôme Brisebourg)
Un voyage en altitude n’est pas sans risque. Le manque d’oxygène peut provoquer un mal aigu des montagnes qui peu entrainer un oedeme cérébral ou pulmonaire en quelques heures. Afin de parer à ce risque sérieux voire létal, il est important de bien s’acclimater.
Notre partenaire, l’Ifremmont, précise que « la pression atmosphérique diminue au fur et à mesure que l’on s’élève. Elle est deux fois moindre à 5 000 m et trois fois moindre à 8 000 m. Cela entraîne des conséquences physiques directes sur notre organisme. La baisse de pression atmosphérique entraîne une diminution de pression en oxygène dans l’air ambiant. Plus la pression en oxygène dans l’air diminue, moins les poumons sont capables de capter l’oxygène. Cela diminue la pression en oxygène dans le sang et diminue donc la performance physique. Le corps est capable de s’acclimater pour peu qu’on lui en laisse le temps. En trekking, il est conseillé de ne pas dépasser un dénivelé positif de 500 à 800 m par nuit consécutive jusqu’à 3 000 m puis, entre 300 à 500 m maximum au-delà. L’hydratation amorce et relance la fonction rénale. Une bonne hydratation permet de mieux s’acclimater. ».
La conséquence pour nos programme est quadruple :
- Nous construisons nos progressions en altitude en conformité avec les préconisations de l'Ifremmont, sauf dans de très rares exceptions où cela serait impossible.
- Nous communiquons pour chaque programme au-delà de 2 500 mètres, l’altitude la plus haute à laquelle vous passez au moins une nuit au cours de votre voyage.
- Nous prévoyons les matériels de sécurité en conséquence (caisson, pharmacie spécialisée, etc.).
- Nous préparons nos participants à ces sujets, grâce à notre parternariat et nos formations avec l'Ifremmont.
Au-delà, donc de 2 500 mètres est précisée l’altitude la plus haute à laquelle vous passez au moins une nuit au cours de votre voyage, avec les seuils suivants :
- La nuit la plus haute est passée à moins de 3 500 mètres : à ce seuil, peu d'effet notable de l'altitude pour la plupart des participants.
- La nuit la plus haute est passée à moins de 4 500 mètres (et plus de 3 500 m) : à ce seuil, l'altitude se fait sentir avec, pour certains participants plus sensibles, des conséquences non négligeables sur leur physiologie.
- La nuit la plus haute est passée à moins de 5 500 mètres (et plus de 4 500 m) : à ce seuil, le risque d'effet de l'altitude sur le corps humain est certain.
- La nuit la plus haute est passée à plus de 5 500 mètres : à ce seuil, une exposition prolongée à ces altitudes détruit de manière certaine le corps humain.
PS : Pour les participants qui ne sont jamais allés en altitude peuvent avoir un aperçu de leur sensibilité au mal aigu des montagnes en pratiquant un « test à l’hypoxie » à l’occasion d’une consultation spécialisée. Cette consultation est également conseillée à toutes les personnes souffrant d’une pathologie chronique susceptible de décompenser en altitude.